NAO 2025
Les demandes de la CFE CGC pour la NAO 2023-2024 n’ont pas été entendues

1,9% d’enveloppe….
La CFE CGC ne peut pas cautionner que le travail soit si mal rémunéré dans un contexte où les effectifs diminuent, les périmètres/responsabilités s’agrandissent et où la charge de travail pour l’ensemble
d’entre vous augmente proportionnellement.
Sans votre travail, rien ne serait possible.
C’est bien votre investissement qui permet à l’entreprise de fonctionner.
Un point nous dérange particulièrement.
Ce sentiment de disproportion grandissante, entre les exigences qui pèsent sur vous au quotidien : organiser, optimiser, recaler, faire toujours plus, et les mesures de revalorisations salariales proposées.
Chez ASF, les salariés, même lorsqu’ils bénéficient d’une augmentation, ne voient pratiquement aucune amélioration de leur pouvoir d’achat, leur augmentation étant à peine suffisante pour compenser l’inflation. Et ceux qui n’ont pas d’AI voient leur pouvoir d’achat d’autant plus amputé.
Pourtant, l’argent est là, il s’agit seulement d’un choix dogmatique de partage de la richesse.
Les dividendes distribués grâce aux bénéfices d’ASF, vont représenter plusieurs centaines de millions d’euros.
Ce que nous demandons en mesures salariales représente une goutte d’eau dans cet océan de dividendes.
Or, quand il s’agit de rémunérer l’actionnariat, la tendance n’est pas à la sobriété… il n’y a que pour les salaires que la modération est de mise.
Pour toutes ces raisons, la CFE CGC n’est pas signataire du projet d’accord sur les mesures salariales.

