Négociation GEPP – Réunion n°2

La deuxième réunion concernant la négociation GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels) a eu lieu le mardi 08 octobre.

Nous avons encore une fois porté l’ensemble des points précédemment présentés auprès de la direction en développant en détail chacun d’entre eux. 
Il nous semblait donc important de vous faire un point d’étape.

Une négociation pour un accord d’un an
Habituellement l’accord sur la GEPP dure 3 ans.
La direction a proposé un accord UNIQUE GEPP comprenant à l’intérieur la formation et la diversité.
Un 3 en 1.
Nous n’étions pas favorables à intégrer la diversité dans cet accord unique.
La direction a précisé sa volonté de partir sur un accord uniquement pour l’année 2025, de façon à se remettre autour de la table l’an prochain pour travailler en même temps les sujets GEPP et Formation.

Notre position : sur le fond, cela nous semble une proposition cohérente, nous partageons que les deux sujets sont assez liés pour être discutés dans la même temporalité.
Nous avons émis un seul point de vigilance, c’est qu’il faut garder la possibilité de faire 2 accords distincts. Tout noyer dans un gros accord nous paraît risqué.

Sur nos propositions :

Mobilité Fonctionnelle
A ce stade des discussions, après de longues explications de notre part sur la nécessité de cette mesure, eu égard aux évolutions organisationnelles que connaît l’entreprise, la direction ne ferme pas la porte.
Nous allons continuer à affiner ce sujet lors des prochaines réunions.
La direction affirme que des mesures salariales ont été prises pour les personnes dont le périmètre a été étendu en termes de « champs de compétence » / « augmentation de périmètre » dans le cadre des PEX et des organisations « VA ».
Sans préjuger de la réalité ou non de cette affirmation (nous sommes lucides sur la réalité de ce qui a été fait ou non), nous leur avons donc dit que cela ne devrait pas poser de problème de le formaliser de manière à avoir un traitement uniforme et ne pas créer de démotivation en cas de traitement différentiel selon les salariés.
Pas d’engagement donc à ce stade sur le sujet, il faut donc garder de grandes réserves, mais le sujet a été entendu sans susciter de « rejet immédiat ».

Etat des lieux des métiers/classification + évolution de carrières
Après des années à refuser le sujet, la direction accepte enfin de lancer le travail d’état des lieux que nous réclamons.
Autant le dire tout de suite, cela ne sera pas prêt pour 2025, c’est plutôt un travail préparatoire pour le projet 2026/2028.
C’est une grosse avancée, car cela permettra de « cartographier » réellement les fonctions ou « types de fonctions » (le risque étant sinon de se noyer dans le détail) et sur cette base de parler des classifications associées.
On commencera par la filière structure.
Autre sujet en lien étroit avec celui précédemment cité, l’anticipation de la formation / acquisition des compétences en vue de se préparer à un futur poste.
Nous faisons le constat que c’était un gros axe d’amélioration, pouvoir se projeter réellement dans un processus d’évolution de carrière.
Là aussi, à ce stade la direction se montre assez ouverte. Plusieurs pistes ont été évoquées.
Nous avons insisté sur le fait qu’il fallait que cela soit valable pour les exploitants certes mais aussi pour les personnels des fonctions supports, pour qui le sujet des perspectives d’évolution est à ce stade assez problématique.
Nous continuerons donc de travailler en vue des prochaines réunions sur ces points.
Dernier point de ce « bloc » de propositions, le maintien de l’écart au SBAG lors des changements de classe.
Nous continuerons de le porter car il nous semble cohérent et logique mais à ce stade la direction refuse ce mécanisme.

Mise en place de dispositifs d’accompagnement progressif vers la retraite
Seul sujet sur lequel la direction ne ferme pas la portele mécénat de compétence.

Pour tous les autres dispositifs, à ce stade des discussions la direction ferme la porte, arguant que nous avons un bon dispositif de CET.

Bilan après la deuxième réunion
Comme indiqué plus haut, nous avons pour le moment réussi à « ouvrir des portes » sur les sujets fondamentaux.
Cela ne préjuge en rien de ce qu’il restera dans la proposition finale, nous en sommes conscients, mais nous allons travailler d’arrache-pied sur ces pistes de façon à obtenir des avancées pour l’accord 2025 et/ou en prévision de la préparation d’un possible accord 2026/2028.

Nous nous tenons à votre entière disposition, ainsi que l’ensemble des membres de l’équipe,
Alexandre CHAUVET (DSC) et Brigitte BAJAC (DSC-Adjointe)

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